Textes inédits


Le Cabaret Feuilleton - Gare Gare


garegare

La Troupe du Cabaret Feuilleton créée dans certains quartiers du 14ème, 10ème, 15ème et 13ème arrondissements de Paris, GARE GARE est une invitation au voyage vers l'autre pour se retrouver soi-même. La gare, plus qu'un mythe, est une effervescence, une frénésie, une circulation d'humains en tous sens. On y parle de destin, de liberté, de notre place dans le monde au travers d'histoires, de chansons et de musiques aux résonnances universelles.

Un cabaret interactif joué au milieu du public. Les comédiens chanteurs et musiciens interprêtent plus de trente personnages.

Conception et mise en scène : Marie-Do Fréval

Auteurs : Céline Caussimon, Martine Demaret, Marie-Do Fréval, Annie Papin, Catherine Tullat

Compositeurs : Gabriel Levasseur, Bertrand Lemarchand, Benoît Urbain Décors et costumes : Valentin Bechade et Marie-Do Fréval

Comédiens-chanteurs : Céline Caussimon, Martine Demaret, Pascal Dujour, Catherine Hubeau, Annie Papin, Jean-Pierre Poisson, Tommaso Simioni

Musicien : Gabriel Levasseur

Lumières: Fabienne Breîtman

Régie décor: Greg



Textes courts


Preludes

Preludes visuel

Norma s’est faite violée à 16 ans par trois hommes, elle n’a pas vu leur visage mais a retenu deux prénoms, Victor et Paulo. Quelques années plus tard, Norma se marie avec Fred. Ils tentent de vivre dans un bonheur parfait mais tout est si fragile, leur amour est construit sur la peur de Norma. Un soir, Fred rentre tard sans prévenir, il est ivre. Il a retrouvé deux copains par hasard. A l’annonce de leur prénom, Victor et Paulo, Norma manque de défaillir, ses cauchemars qui s’étaient espacés reprennent. Qui sont ces hommes ? Est-ce eux ? Qui est Fred ? son mari, son violeur ? Norma est enceinte, elle s’enferme dans l’horreur, sa vie bascule dans un drame qui n’aura qu’une issue la mort.




critique critique

Livret opera

opera

Un mur, construit par la Milice Citoyenne qui impose sa Loi, sépare la Ville en deux : quartier Sud, quartier Nord.

Un couple, Marc au Sud, Jeanne au Nord, vit de chaque côté, depuis la nouvelle loi en vigueur.

Marc entre en résistance et rejoint le groupe des Souterrains. Jeanne est surveillée par Suzanna de la Milice, elle-même suspectée par Victor, son responsable, qui constate un désengagement de sa part.

Pourquoi Suzanna est-elle rentrée dans la Milice ?

Sa rencontre avec Jeanne, qui progressivement, va rejoindre les « Souterrains », donne raison à Victor.



DÉCEMBRE 2029

memor

Décembre 2029. Memor, Président du groupe Memor, installe les particules, Memoris, Memorandis, Memorius, Memoria, dans le disque dur du central informatique de la mémoire de l’humanité dans le but de la détruire.

Il ne reste plus de papier depuis la grande récupération qui eut lieu, il y a une dizaine d’années. La date de destruction est le 31 décembre 2029 à OOHO1. En guise de prologue, ils brouillent toutes les données historiques. Sybille journaliste, présente le journal de 20H. Son prompteur déverse des infos tronquées. Parallèlement, deux chercheurs, Zoé et Samuel sont également victimes du brouillage.

Sybille, lors d’une conversation en Webcam avec son mari, grand reporter, est visitée par une des particules, Memoria, qui a décidé de prévenir les humains du drame qui s’amorce. Elle est en désaccord avec le groupe Memor et veut sauver la mémoire de l’humanité.

Sybille prend très au sérieux les menaces de Memoria, elle en informe Zoé et Samuel.

L’urgence, pour sauver la mémoire de l’humanité, est de retrouver une copie écrite, l’encre étant le poison de ces particules. Une goutte d’encre et elles se désagrègent.

Un bras de fer s’installe entre les humains et les particules avec comme enjeu, sauver ou détruire la mémoire de l’humanité.

Les humains ont encore des ressources face à l’intelligence artificielle.