A RENE DE OBALDIA
A la Maison des auteurs - SACD
Hommage à René de Obaldia, ponctué par la projection du film "Obaldia à hue et à dia" de Catherine Tullat.
Merci à Lucien Jean-Baptiste, Magali Léon, Thomas le Douarec et Olivier Barrot qui se sont, entre autres, succédé pour saluer sa mémoire et son œuvre.
Avec le Banquet en Partage
Il s’agit, en accord avec le principe initial inspiré par l’ouvrage de Laurent Gaudé, Nous l’Europe, banquet des peuples, et en amont par le dialogue platonicien Le Banquet, de proposer un texte théâtral, comme autant de regards que les autrices et auteurs de théâtre portent sur le monde d’aujourd’hui et de demain. 20 textes ont été sélectionnés et une édition suivra.
FAUX DÉPART
de Catherine Tullat
Avec Laura Pélerin - Alberto Lombardo et Catherine Tullat
Chaque membre est élu pour une durée de trois ans lors de l’Assemblée générale. Le (la) président(e) est élu(e) pour une année par le nouveau Conseil d’administration.
Le mardi 29 septembre à 17H a été diffusé dans la Collection Sur Les Lieux De :
Avec la brigade fluviale, la Seine n'est pas un long fleuve tranquille
Bourse d'écriture du FAI (Fonds d'Innovation du CNC) pour :
"ZONES GRISES" - 6X52'
Série policière politico sociale
Ecrit par Catherine tullat, Julien Sicard, Manuel Bonneau
Chaque année, le Conseil d'administration attribue des Prix dans chacune des disciplines gérées par la Société.
Lundi 14 juin, le conseil d’administration de la SACD a récompensé les auteurs, confirmés et nouveaux talents qui ont marqué l’année dans toutes les disciplines et répertoires de la SACD : théâtre, mise en scène, one man show, cinéma, télévision, animation, création interactive, cirque, arts de la rue, radio musique, danse.
Le Grand Prix récompense un auteur pour sa carrière.
Un auteur européen est aussi primé, soulignant ainsi la dimension internationale de la SACD.
Volontaire.
Avant même d’écrire un mot, Catherine Tullat porte en elle une volonté sur le feu de dire à la Radio ou autre, ce qui l’indigne et l’engage.
C’est là qu’elle puise.
Avant d’écrire, il y a eu un lointain éclatement familial qui l’a laissée en quête de racines éparpillées. Voyageuse pour recoller ses origines, elle fouille en Pologne à tenter de recomposer le passé d’arrières grands – parents partis sans laisser de traces. Souvenirs en fuite… En Argentine, elle met ses pas dans ceux presque effacés de grands – parents paternels. Evanouis…
C’étaient des sans – grands – papiers qui eux aussi en 1900 se déplaçaient avec l’espoir d’un ailleurs meilleur comme moyen de locomotion. Ils la hantent, elle est fière d’eux, ce qu’elle sait d’eux, mais révoltée de leur condition de passe – frontières.
Lorsque « Frontières », précisément, est le mot thème du Concours de Radio Beaumarchais, ça y est, Catherine Tullat trouve un terrain de mots et d’indignation en voix et sons à sa convenance.
« De l’autre côté » qui semble écrit dans l’urgence embarque et dépayse l’auditeur dans un futur terrifiant autour d’un mur de la ségrégation érigé par une dictature pour séparer, diviser, exclure les humains au nom d’une Loi discriminante sur leur capacité de travail. L'univers concentrationnaire tenu par des serviteurs métalliques et une milice traquant, éliminant la résistance souterraine en poussant à la délation. Mais à trop séparer les couples, à trop dresser le mur frontière au milieu de leur amour, ce pouvoir truqué et truqueur s’effondrera sur ses pieds d’argile, miné par les marteaux de la rébellion.
Dès ce premier texte lauréat, les thèmes et la manière de l’auteur se mettent en place. Anticiper sur un presque aujourd’hui et par un décalage insidieux déborder le réalisme en y infiltrant l’inquiétude.
Le style visuel ne s’embarrasse d’aucune description et pourtant, à l’écoute, l’oreille voit tout et encore plus nettement ce qui est sensé être caché. Les plans naissent dans la seule énergie des répliques et mouvements des personnages menacés.
On ne sait comment c’est fait mais ça joue et ça nous joue. C’est voulu. C’est volontaire...
Dans le genre Science Fiction que sans doute nombre d’auditeurs attendent, (La Guerre des Mondes par le cher Orson, c’est un peu loin…), Catherine Tullat pourrait donner d’autres œuvres fortes, le style est là, reconnaissable ailleurs, d’une « Nuit Noire » pour Patrick Liégibel, à l’autre.
Partout, elle persiste et signe à nous mettre en garde.
Il faudrait être sourd...
Jean Larriaga
GRAND PRIX : Claude CHABROL
PRIX EUROPEEN : Stephen FREARS
PRIX CINEMA : Xavier GIANNOLI
PRIX NOUVEAU TALENT CINEMA : Léa FEHNER
PRIX SUZANNE BIANCHETTI : Elodie NAVARRE
PRIX TELEVISION : Frédéric KRIVINE
PRIX TELEVISION : Fabrice CAZENEUVE
NOUVEAU TALENT FICTION TELEVISION : Jean-Xavier de LESTRADE
PRIX ANIMATION : Claire PAOLETTI
PRIX NOUVEAU TALENT ANIMATION : Fabrice O. JOUBERT
PRIX CREATION INTERACTIVE : David CAGE
PRIX RADIO : Pierre BILLARD
PRIX NOUVEAU TALENT RADIO : Catherine TULLAT
PRIX THEATRE : Joël POMMERAT
PRIX NOUVEAU TALENT THEATRE : Marcel ZANG
PRIX DE LA MISE EN SCENE : Marion BIERRY
PRIX HUMOUR/ONE MAN SHOW : Michèle BERNIER et Marie-Pascale OSTERRIETH
PRIX NOUVEAU TALENT HUMOUR/ONE MAN SHOW : Guillaume GALLIENNE
PRIX ARTS DU CIRQUE : Abdeliazide SENHADJI
PRIX ARTS DE LA RUE : Olivier COMTE
PRIX CHOREGRAPHIE : Françoise et Dominique DUPUY
PRIX NOUVEAU TALENT CHOREGRAPHIE : Bouchra OUIZGUEN
PRIX MUSIQUE : Jacques REBOTIER
PRIX NOUVEAU TALENT MUSIQUE : Philippe MILLER
MEDAILLES BEAUMARCHAIS : Blandine MASSON, Vincent-Paul BONCOUR, Daniel DARES, Louis JOINET, Jacques TOUBON
Dans le cadre de la journée internationale d'élimination des violences à l'égard des femmes, le CIDFF de Haute Corse et l'association Detti e scritti proposent à Bastia le 25 novembre deux événements: la projection du documentaire Malaimance, femmes en errance réalisé par Denis Ramos et une rencontre littéraire animée par Hélène Mamberti autour du thème corps et violence.
II- Rencontre littéraire autour du thème « corps et violence »
Un plateau littéraire animé par Hélène Mamberti, Présidente de l’Association Detti è Scritti, avec comme invitées :
- Catherine Tullat, dramaturge et scénariste, impliquée dans les thématiques de genre, et dont la pièce « Prélude en cri mineur » sur le thème du viol, a reçu plusieurs distinctions.
- Julie Bissiau, active au sein de l’association Lilloise de lutte contre les violences conjugales, référent départementale sur ces questions pour le Département du Nord, auteur de « J’aime le Diable », un livre-témoignage sans tabou, dérangeant mais nécessaire, où elle décrit l’enfer vécu à 20 ans auprès d’un compagnon violent.
- Christine Détrez, docteur en sociologie et agrégée de lettres classiques est à l’origine d’un important travail sur la représentation du corps dans les médias, dans la littérature, dans le discours social et éducatif. Elle a écrit ou co-écrit plusieurs ouvrages sur ces thématiques, en particulier en 2006 : « à leur corps défendant : les femmes à l’épreuve du nouvel ordre moral ». Elle est l’auteur en 2009 d’un premier roman « Rien sur ma mère », où la problématique de la violence imposée par les jeunes filles à leur propre corps est également présente.
Trois auteurs pour explorer, au fil des questions de l’animatrice, les différentes perceptions du corps, au sein de la société, mais aussi à travers les yeux des femmes elles-mêmes, et les différentes formes de violence, des plus barbares aux plus insidieuses.
Les échanges seront soutenus par des lectures d’extraits, confiées à la comédienne Zouzou, dont la puissance d’évocation est largement reconnue sur la scène insulaire.
Auteurs :
Cervantès, adaptation de Michel Richard « l’ingénieux Hidalgo, Don Quichotte de la Manche »
Robert Desnos « Place de l’étoile », extraits de « Chantefables », « Chantefleurs »
Franck Lepage « Inculture(s) »
Bernard Mazéas « Le Landau anglais » - Beaumarchais
Carole Fréchette « le collier d’Hélène »
Aimé Césaire, extraits
Catherine Tullat « de l’autre côté » - Beaumarchais
Jean Durosier Desrivières « Ballade poétique et apéritive », poète en création
Artistes:
Théâtre du Flamboyant (Martinique), Virginie Lafontaine, framboise Thimonier, Dominique Pichon (guitares percutées), Claire Delaporte, Marius Gottin, jean Durosier Desrivières, Roland Pichaud